Conseils éducation pour le Cocker Spaniel Anglais.

  • Comportement

    Le Cocker spaniel anglais est un très bon chien de compagnie, un ami, un complice.
    Il vit intimement avec son maître et partage toutes ses passions.
    Par fidélité, le Cocker fait tout ce que son maître lui demande.
    Sachez rester le maître et vous aurez le plus merveilleux des chiens.
    D'un naturel gai, il est actif et remuant quand il suit une piste.
    Doux et affectueux, il est plein de vie et d'exubérance.
    Très joueur il s'entend très bien avec les enfants.
    Mais attention, il a un caractère assez indépendant et une forte personnalité.

    Ses yeux implorants ont contribué à sa réputation.
    Qui peut résister à ses yeux... de Cocker ?

  • Vivre en ville
    Le plus heureux des Cockers est celui qui vit avec son maître à l'intérieur comme à l'extérieur.
    Qu'il soit à la campagne ou en ville, il aime être avec lui.

    Il est nécessaire de procurer au Cocker spaniel anglais des activités pour canaliser son énergie. De longues promenades quotidiennes lui sont indispensables pour se défouler.
    Son éducation se fera très jeune avec la méthode naturelle, voire sous le signe de la fermeté.
    Le Cocker est un chien malicieux au charme redoutable !
    La rigueur est obligatoire pour vivre en harmonie avec lui.
    Il faut lui apprendre, dès son plus jeune âge, à rester seul de temps à autre, grâce aux conseils des moniteurs d'éducation canine des clubs de la Société Centrale Canine ou à des éducateurs professionnels.

  • Alimentation & Santé
    L'alimentation industrielle met à la disposition des possesseurs de chiens des spécialités adaptées au poids, à la taille et à l'âge du chien. Elle propose également des aliments correspondant au niveau d'activité physique de chaque chien et à son état de santé.
    Le vétérinaire peut conseiller de ne donner qu'un seul repas (le soir) ou deux (un léger le matin et un plus copieux le soir) et rien entre les repas. La ration du chien doit être distribuée aux mêmes heures et au même endroit en le faisant manger seul dans un lieu isolé et calme de la maison, après ses maîtres.
    L'eau est très importante, elle doit toujours être disponible.
    En cas de consommation excessive il faut consulter son vétérinaire.
    Attention, le Cocker spaniel anglais est gourmand.
    Il faut surveiller ses oreilles longues et pendantes, tout particulièrement l'été, et nettoyer régulièrement ses yeux avec un produit adapté, conseillé par le vétérinaire.
    Le cocker a besoin d'entretien : brossage trois fois par semaine au moins et une visite chez le toiletteur tous les 3-4 mois, mais, si, vous êtes courageux, pourquoi ne pas faire le toilettage de votre cocker vous même, car, cela resserrera les liens entre vous.

    Comme nous pouvons le voir, la santé du Cocker Anglais est assez bonne, mais, il y a tout de même, quelques points de surveillance à avoir.
    En effet, il peut être sujet à certaines maladies héréditaires, que nous allons énumérer ci dessous et chaque race de chien a une santé différente comme nous pouvons le voir.
    C’est pourquoi, et je le rappelle, en cas de trouble, il est nécessaire de voir un vétérinaire.

    Les maladies héréditaires du Cocker Anglais
    Malheureusement, le Cocker Anglais peut être atteint par trois pathologies héréditaires.
    La dysplasie des hanches ou coxo-fémorale
    On peut remarquer cette maladie lors de l’apparition d’arthrose précoce chez le Cocker Anglais.
    C’est une défaillance ligamentaire au niveau du col du fémur, qui entraîne une déformation de la hanche.
    Cela est accompagné de boitement ou une difficulté pour se déplacer.
    Le dépistage est réalisé par une radiographie. Elle peut être limitée, mais pas complètement évitée, par un contrôle des chiens reproducteurs. Malheureusement, les causes sont parfois complexes et cela ne suffit pas.
    De plus, les facteurs environnementaux jouent beaucoup comme le surpoids, l’exercice quotidien, on ne fais pas sauter un chiot etc.

    L’atrophie Progressive rétinienne
    L’atrophie rétinienne est une maladie héréditaire récessive.
    C’est-à-dire que les deux parents doivent être porteurs ou affectés.
    Elle peut donc être évitée et on peut stopper la transmission en testant les chiens destinés à l’élevage.
    Elle peut provoquer à terme la perte de la vue pour le Cocker Anglais après une dégénérescence des cellules de la rétine.
    C’est dire si c’est une pathologie à surveiller fortement.

    La néphropathie familiale
    C’est une dégradation du rein par atrophie (Perte de volume).
    Malheureusement, il n’y a pas d’autre issue que le décès de l’animal avant ses deux ans avec des symptômes comme une soif intense, des diarrhées ou encore des vomissements.
    Là aussi, il y a un test qui peut être réalisé pour dépister cette maladie.

    La dysplasie de la hanche
    (dépistage de la dysplasie  coxo-fémorale)
    La dysplasie coxo-fémorale (D.C.F.), communément appelée dysplasie de la hanche, est un trouble du développement de la hanche qui entraîne une instabilité de l’articulation, et touche principalement les chiens de races grandes et géantes, ainsi que les cockers anglais. 
    L’origine génétique de cette affection a été prouvée (1), cependant le mécanisme exact de la transmission génétique n’est pas encore connu. 
    Il s’agit vraisemblablement d’une maladie faisant intervenir plusieurs gènes. 
    Dans des lignées de chiens prédisposés à la dysplasie coxo-fémorale, une alimentation inappropriée pendant la croissance du chiot (trop énergétique et entraînant un surpoids, ou un excès de calcium) ou un exercice physique excessif accroissent la proportion de chiens dysplasiques dans les portées ainsi que la gravité de l’affection. 
    La dysplasie coxo-fémorale entraîne dans la quasi totalité des cas le développement d’une arthrose de la hanche. 
    L’arthrose handicape le chien dans la mobilité de son articulation, et entraîne des boiteries plus ou moins précoces allant jusqu’à une impotence sévère, qui peut survenir très jeune. 
    Cependant, il n’existe pas de correspondance systématique entre le stade de dysplasie, le développement de cette arthrose, et les symptômes liés à l’arthrose : 
    certains chiens dysplasiques ne développeront jamais d’arthrose et donc ne boiteront pas, d’autres chiens dysplasiques et arthrosiques ne développeront pas les signes cliniques associés avant un âge avancé. 
    Le dépistage clinique (par l’observation d’une boiterie), permet de suspecter la dysplasie coxo-fémorale, ce qui est primordial. 
    Cependant le fait que le chien ne boite pas n’est pas un indice fiable d’absence de dysplasie, la radiographie du bassin (et donc des hanches) est  nécessaire pour effectuer un dépistage correct.

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